celine vs celine: je voulais parler du grand Celine, l'immortel auteur du Voyage au Bout de la Nuit (je vous le recommande), de Mort à Crédit ( JM voulait vous en faire un brin de lecture ce matin, mais il paraît que vous dormiez comme un ange qu'il n'a pas voulu troubler).
Plus sérieusement, le père de Ferdinand, héros du Voyage, a eu quelques démélées avec la justice de votre beau pays pour apologie du nazisme et peut-être plus, interrogez à ce sujet notre érudit, je parie qu'il est incollable sur ce thème; Celine finit ses jours à l'étranger (Danemark?)
Le style de Celine est novateur et inimité, bien que souvent copié( ex par le père de SanAntonio), fait de puissance et de justesse, très vivant, il se joue de la langue avec une rare élégance.
Dans le Voyage il nous dépeint les démunis de tous poils, les sans grades, les éternels violentés et bafoués, toute une humanité très attachante et sincère. Du pur humanisme: c'est pourquoi la contradiction entre ses écrits et son comportement ne cesse de nous interroger.
Faut-il vouer l'artiste aux gémonies à cause de ses tendances fascisantes?
C'est ce que pense Pierre Perret qui en a fait une chanson je crois.
Quant à l'homonyme Dion, je ne dirais pas qu'elle figure dans ce que j'appelle ma galerie d'artistes, mais les goûts et les couleurs...